Amis cramés de la Bobine bonjour,
On sent dans l’air les fleurs du printemps et … la proche ouverture des cinémas. Ce matin je tombe sur cet article édité par France Inter, et ne résiste pas au plaisir de vous faire profiter de l’essentiel :
Nous connaissons tous la règle : il faut se tenir à au moins un mètre de distance les uns des autres pour limiter la propagation du coronavirus. Mais est-ce suffisant pour passer entre les gouttes d’aérosols ? Non, pour des chercheurs du MIT, le Massachusetts Institute of Technology, qui estiment que cette distanciation physique « n’offre que peu de protection », comme ils l’expliquent dans une étude publiée mardi.
Pour pallier l’absence de consignes de sécurité sur comment nous comporter, ils ont mis en ligne un modélisateur très précis qui nous dit quand et comment nous risquons d’être contaminés dans un lieu clos, en s’appuyant sur des calculs savants. L’outil prend en compte le temps passé dans un endroit, l’aspect « cumulatif » du temps d’exposition, les dimensions du lieu, la ventilation, le port du masque, le nombre de personnes et, surtout, leurs comportements.
Et pour le cinéma ce texte dit ceci :
Tranquillement au cinéma ou au théâtre avec un masque chirurgical
Si et quand les salles de cinéma ou de théâtre rouvriront, selon le modélisateur, il y aura très peu de risques d’y être contaminé. Prenons une salle très mal ventilée, de 300 mètres carré et quatre mètres de hauteur sous plafond. Cent spectateurs non-vaccinés de moins de 60 ans pourront y être installés, avec un masque chirurgical bien mis, sans parler, sans s’activer, pendant 97 heures avant d’être exposés au variant britannique, 156 heures même pour la forme classique du virus.
Tranquillement au cinéma ou au théâtre avec un masque en tissu simple
Si ces mêmes spectateurs, dans les mêmes conditions, portent correctement un masque en coton mono-couche, les durées s’abaissent à huit et treize heures, donc au moins quatre films.
A bientôt