(A)NNEES EN PARENTHÈSES 2020-2022-HEJER CHARF

ENTRETIEN AVEC LA RÉALISATRICE

HEJER CHARF
SYLVIE BRAIBANT

Vu à l’Alticiné : Coup de Chance de Woody Allen

Télérama : “Coup de chance” de Woody Allen : ennui à Paris

Le Parisien : On nous promettait un polar vénéneux à la « Match Point » On a vu une banale histoire d’adultère qui manque cruellement de piment.

Les Inrocks : « Coup de Chance » : on a vu le vaudeville consternant…

Mondo Ciné : « Coup de chance », ça ne dure qu’une petite heure et demie. Mais c’est presque déjà trop pour un film qui s’éclate au sol de par sa mollesse.

La croix : Le vaudeville déraille dans cette comédie policière loufoque qui, malgré les efforts de ses acteurs français, ne parvient jamais à trouver le ton juste.

Le Monde : « Coup de Chance », vaudeville à la papa de Woody Allen, a fait sa première mondiale à la Mostra de Venise.

On peut se demander si Woody Allen fait de moins bons films où si l’époque et les moeurs ne lui sont plus favorables. En dépit d’un certain conformisme de ces critiques (il y en aussi de bonnes), non pour s’en distinguer mais parce que Woody Allen est l’un des réalisateurs des plus marquants et créatifs, nous sortons de l’Alticiné, qui lui n’a pas hésité a programmer ce film de Woody Allen.

Nous l’avons beaucoup aimé. Woody Allen dépeint une société riche (on ne sait pas toujours comment), hypocrite, futile et cancanière, kitchissime. Survient une rencontre en forme de bluette qui prend des allures sérieuses et se complique.

Comme c’est un film de Woody Allen, les décors, vêtements, cadrage sont impeccables et il y a la lumière si typique de tous ses films… Et puis, presque comme toujours, il y a ce jazz, il rythme les différentes séquences autant sans doute que la vie même du réalisateur, particulièrement ici Milt Jackson du Moderne Jazz Quartet.

Ce film est typique de l’univers de Woody Allen. Il évoque en effet des thèmes que nous avons vus dans Match Point, ou l’homme irrationnel et bien d’autres… un air de famille. Mais il est aussi sous son côté badin, l’un des films les plus ironiques, avec un final d’humour noir typique de Woody Allen. Dans ce film tout y passe : l’ostentation, le cynisme, la violence cachée, la fausseté des apparences et des sentiments, et comme souvent dans ses films l’infinie question du mal, il y a aussi le hasard avec ses probabilités improbables jusqu’à l’absurde…(Et en effet, il n’y a pas de hasard puisqu’il y a un scénario). Il faut voir ce film et se le représenter ensuite depuis sa dernière image.

Quant au casting, vous le connaissez, les acteurs sont très bien et puis… tourner dans un film de Woody Allen tout de même !

« Coup de chance », c’est un beau titre pour nous aussi, car coup de chance, nous l’avons vu.

Georges

 

CINE RENCONTRES PRADES 2022

La vocation des Ciné-Rencontres de Prades est d’œuvrer à une meilleure diffusion des films d’auteurs. Ce festival international de cinéma se tient chaque été depuis 1959 au pied des Pyrénées catalanes

Et cette année encore plusieurs Cramés de la bobine y étaient

La sélection « Solveig Anspach » met en lumière des premiers films et le prix a été décerné cette année à Wet Sand de Elene Naverlani.

Nous proposerons très prochainement ce film dans notre programmation pour le partager avec tous les spectateurs de l’Alticiné !

Aller au Site des Cramés de la Bobine

Amis Cramés de la Bobine, bonjour,

Vous souhaitez lire le Site des Cramés de la Bobine, prendre connaissance de la programmation du moment, où faire n’importe quelle recherche…photos, dossiers de presse, historique, articles de présentation, le site est à vous!
Cliquez sur la colonne de gauche en rouge : le site des Cramés de la Bobine… Bon voyage.

Visioconférence Vendredi

Chers amis Cramés, 
Je me permets de faire un peu de pub pour la visioconférence Zoom que je vais donner vendredi 9 avril, de 15 h à 16 h 30 sur Quatrevingt-treize, le grand roman de Victor Hugo, dans le cadre de l’Université du Temps Libre de Montargis, qui poursuit ses activités malgré le contexte sanitaire et auprès de laquelle il faut s’inscrire si l’on est intéressé.  En espérant vous retrouver bientôt pour la réouverture des cinémas et la reprise de nos activités.
Amitiés
Claude Sabatier

Gourmandise- d’Eliane B

Chers amis cramés,

La cuisine a toujours inspiré le cinéma, de Fatih Akim pour Soul Kitchen, à La Grande Bouffe de M. Ferreri, en passant par G. Axel pour le Festin de Babette, elle nous a régalé l’œil et mis bien souvent l’eau à la bouche 

Pour tous, les crames de la bobine, la contribution à ce mariage savoureux fut nos nombreux buffets lors de nos événements dans des temps moins troublés.

En souvenir de ces beaux moments, en espérant très vite des jours meilleurs, je vous propose un petit clin d’œil culinaire : la recette du cheesecake.

Tout d’abord, un peu d’histoire :

Pierre Hermé dans son livre : « Rêves de pâtissier » (Ed La Martinière 2011, page 88) nous dit / » Les Grecs et les romains se régalaient déjà d’une sorte de gâteau du nom de « placenta « ou » libium, préparé à base de semoule et de farine de blé, garni avec de la crème de fromage de brebis et du miel.

Comment avec un tel passé, ce gâteau est-il devenu, au XX siècle, le symbole de la pâtisserie américaine et plus précisément new-yorkaise ? Le fromage en est la cause !

En 1872 William Lawrence, un crémier transforma le fromage frais en cream cheese qu’il commercialisa sous le nom de Philadelphia.Naturellement, il y a une vie pour le cheesecake en dehors de New-York.

En Italie, en France, en Europe de l Est, on le prépare avec du mascarpone, de la ricotta, ou du fromage blanc.

La recette du cheesecake est une sorte d’auberge espagnole ou chacun entre et sort à sa guise. Quoi de plus normal au pays du melting-pot !

Voici la recette :

Ingrédients

250gr de Spéculos

125gr de beurre

125gr de sucre

500gr de philadelphia

2 œufs

125 gr de crème fraiche

vanille

zeste de citron jaune

Hachez les biscuits à la machine, y ajouter le beurre fondu, mélangez pour faire une pate.

Etalez la dans un moule en remontant un peu sur les bords.Mettre au frais.

Mélanger la philadelphia avec la crème, le sucre, les œufs, la vanille et le zeste.

Etalez sur la pate froide.

Mettre au four à 170° pendant 30mn

Cette recette est pour un moule à manqué (moule à bords hauts) de 24 cm.Elle est pour 6 pers.

Bonne gourmandise !

Eliane B.

Le Ciné des Cramés de la Bobine

Amis cramés de la Bobine, bonjour,

Pendant cette difficile période, le blog sort de ses habitudes, il ne commente pas les films que nous avons vus ensemble, mais des films, tout simplement, des films aimés ou détestés, pour le plaisir de parler de cinéma, entre amateurs, et libre à chacun de les voir ou non. Vous pourrez aussi lire quelques superbes commentaires de prévisionnement, ceux de Marie-No, ils nous donnent envie de voir ces films -Et ci dessous un extrait du journal culturel de Dominique, une Cramée de la Bobine que nous connaissons bien- C’est épatant. Nous publierons prochainement quelques autres extraits de son journal. Nous espérons que vous les aimerez autant que nous. La semaine prochaine, nous vous réservons quelques beaux articles, ça commencera par Marie-Annick, pour se poursuivre par Pauline qui cette semaine va détester pour nous… Bon confinement les amis, prenez soin de vous et n’hésitez pas à nous écrire. Georges

La vieille dame qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann

Marie a revu la vieille dame…

Quel portraitiste que San Antonio/Frédéric Dard ! Si j’étais prof. de français, je donnerais en exemple celui qu’il fait de la vieille dame au début de son roman.

Cette fois, c’est du film qu’en a fait L. Heynemann qu’il est question et, pour une fois, je n’ai pas été dépaysée en y entrant car j’ai rarement vu une mise en image aussi fidèle au texte. Et quel texte !!! Oreilles chastes, s’abstenir ; esprits coincés, aller voir ailleurs. Quelle truculence ! Quelle jubilation devant cette vieille nymphomane-escroque à l’allure pourtant très distinguée mais dont la bouche est capable de proférer les pires grossièretés. Jeanne Moreau y est hilarante, accompagnée de son vieux complice en escroqueries et vols divers, campé par un Michel Serrault en grande forme. Les insultes, gratinées, dites sur un ton de confidence ne sont jamais vulgaires, les sobriquets non plus et ils sont plus qu’inventifs.

N’oublions pas pour autant l’intrigue pseudo-policière à laquelle le couple associe un jeune gigolo dont la nymphomane de 80 balais tombe amoureuse… cela vaudra une trahison dont le vieux complice ne se remettra pas – moment où le rire nous quitte. Ajoutons qu’il est parfois teinté d’une tendre compassion pour cette vieille femme qui pourrait être pathétique sans sa verve provocatrice et son énergie à toute épreuve.

Marie