Séduit par « Anatomie d’une chute » la palme d’or de Justine Triet, un film qui par son histoire indécidable me rappelait Acusada avec quelque chose d’autre toutefois, ses rebondissements, renversements et cette présence de l’enfant. Un film avec des dialogues ciselés. J’étais séduit. Et voilà que je lis dans Transfuge une interview et un article sur « l’Été dernier » de Catherine Breillat qui titre : « L’Été dernier » est la véritable palme d’or du Festival de Cannes. Rien de moins. Je suis allé le voir. Je ne prendrais surtout pas parti sur cette question, mais si vous lisez ces lignes, allez-voir « l’été dernier ».
Ce film est remarquable sur tous les plans (c’est le cas de le dire), l’image est belle, certains plans sont très suggestifs et pudiques à la fois, les acteurs sont prodigieux, nous connaissons tous Léa Drucker, elle est le talent même, elle joue ici une femme à deux faces, Olivier Rabourdin chef d’entreprise occupé et vieillissant, interprète certainement un de ses plus beaux rôles au cinéma et le jeune Samuel Kircher, un jeune adolescent en rupture, Adonis parfait. L’histoire c’est celle d’une transgression et de son cortège et quel cortège ! C’est troublant et magnifique à la fois. Ne manquez pas ce film ! C’est à l’Alticiné!
Georges