L’EFFET AQUATIQUE

Prix SACD (1) à la Quinzaine des réalisateurs 2016
Semaine du 1er au 6 septembre 2016
Soirée-débat mardi 6 à 20h30

Présenté par Françoise Fouillé
Film français (juin 2016,1h23) de De Solveig Anspach avec Florence Loiret-Caille, Samir Guesmi et Didda Jonsdottir

Notes de présentation de Françoise

Comment les Cramés de la bobine ont rencontré S.Anspach ?

Beaucoup de fidèles spectateurs se souviennent de la soirée de clôture de juillet 2013 . Ce soir là, les Cramés avaient choisi un film drôle, fantaisiste “ Queen of Montreuil” de S. Anspach, que certains avaient découverts lors de la saison 2012 des Ciné-rencontres de Prades. Solveig a donc passé la soirée avec nous, accompagnée par l’actrice principale du film Florence Loiret-Caille.

Ce fût une belle séance, un film épatant et nos deux invitées, à l’écoute, répondant avec simplicité, et franchise à toutes nos questions.

Mais voilà, le destin funeste a fait que la maladie dont Solveig était atteinte et qu’elle avait exorcisée avec talent dans” Haut les coeurs” en 1999, est revenue et a fini par l’emporter le 7 août 2015.

Cependant le cinéma était sa vie, et elle s’est battue jusqu’au bout pour réaliser son dernier film “ L’effet aquatique” tout en luttant contre la maladie.

Solveig faisait partie de ces êtres humains qui ne lâchent pas, qui sont tenaces, son histoire personnelle en porte la marque.

Eléments biographiques

Solveig en islandais signifie “ chemin du soleil”…

Née en 1960, dans une petite île islandaise, d’une mère originaire de cette île et d’un père américain mais aux ancêtres allemands et roumains, Solveig a eu une enfance multiculturelle, parlant plusieurs langues, voyageant aux Etats-unis, en Europe, Islande.

Très tôt (à l’âge de 8 ans ) elle a voulu faire du cinéma, car son père l’emmenait toutes les semaines voir des films à la cinémathèque de Paris et semble-t-il le cinéma formait un lien puissant et unique qui les reliait.

Mais ayant formulé son intention à son père, ce dernier la dissuade de se lancer dans cette voie lui expliquant que c’est impossible de faire du cinéma pour une fille (on est en 1968) il n’y a selon lui qu’Agnès Varda capable d’être réalisatrice…Heureusement sa mère, qui a été la première femme architecte d’Islande lui explique qu’en tant que fille, elle peut tout faire à condition d’être tenace.

L’oeuvre de Solveig Anspach

C’est ainsi que Solveig sortira en 1989 de la première promotion de la Fémis, section réalisation et qu’elle tournera pendant dix ans de nombreux courts métrages avant , en 1999, de réaliser son premier long métrage, autobiographique, “ Haut les coeurs” qui sera un succès et fera connaître Karin Viard ( César de la meilleure actrice ).

Elle tourne ensuite sept longs métrages. En 2007 sort “ Back soon” tourné en Islande, début d’un projet de trois films avec des personnages construits par Solveig et son co-scénariste; Jean-Luc Gaget, qu’ils vont étoffer au fil des années.

Dans “Queen of Montreuil” tourné chez elle à Montreuil où elle partageait son temps avec l’islande, on trouve le personnage d’Agathe (Florence Loiret-Caille) veuve qui revient avec l’urne de son défunt mari, le grutier Samir (Samir Guesmi) et la poétesse déjantée ( Didda Jonsdottir, islandaise pure souche, poétesse, rockeuse et aussi éboueuse pour gagner sa vie !!)

L’origine et le tournage de “ L’effet aquatique” : un film qui parle d’amour et d’amitié.

Pour “ L’effet aquatique” on retrouve ces trois personnages, la veuve Agathe étant maître-nageuse à la piscine Maurice Thorez de Montreuil et Samir amoureux d’Agathe, toujours grutier. Ainsi que la poétesse islandaise, Didda ( Anna ) ici chefesse du 10éme congrès des maîtres-nageurs à Reykjavik.

Le film a été tourné en deux parties, en octobre 2015 pour la partie aquatique et montreuilloise et en mai-juin 2016 pour la partie islandaise .

Il ne faut pas chercher de continuité dans l’histoire mais dans celle des personnages . Par ailleurs l’idée première de ce film vient d’un réalisateur anglais Jerzy Skolimowski, qui est l’auteur de “Deep end“ traduit par “ Le grand bain” de 1970 et qui se déroule dans une piscine. C’est en voyant ensemble ce film (avec J-Luc Gaget) qu’ils furent enthousiamés et décidèrent de tourner dans une piscine, un lieu aquatique.

Quel sens donner à ce choix de l’eau toujours présente ? Le liquide amniotique ..? source de vie ?

Solveig explique qu’il s’agit du passage du domestique au sauvage soulignant le passage à l’état amoureux des deux héros. L’eau est ici la métaphore de tous les états amoureux .

La piscine étant un lieu particulier, hors du temps qui met avec des caractères spécifiques, en présence des populations diverses : moiteur,humidité, sols glissants, rituels. On y vient pour nager ou pour d’autres motifs ( sexe, détente..).

La piscine fait remarquer la réalisatrice est un lieu hautement démocratique car les signes d’appartenance sociale ou religieuse ont disparu sous les maillots de bain.
Elle a voulu aussi dresser le portrait d’une tribu étrange, familière et souvent drôle, celle des maîtres-nageurs.

L’objectif restant de marier le burlesque avec la comédie romantique ( mariage savant entre deux choses contradictoires) .

Quelle que soit l’interprétation faite de ce milieu aquatique, le résultat se sont de superbes images, comme dans la piscine où un véritable ballet avec bulles et gros plans, décrit l’élan d’amour de Samir pour Agathe. L’affiche du film reprend un des plus beaux plans, où Agathe et Samir sont enlacés sur le plongeoir surplombant l’eau bleutée..

Mais c’est aussi un film humoristique qui parle de l’humanité.

Dans la deuxième partie, nous participons avec nos héros au congrès des maîtres- nageurs à Reykjavik (dont au passage l’initiative revient à son fondateur au nom flamand mais incarné par Bouli Lanners). Et là Samir se fait passer pour le représentant de l’Etat d’ Israël, qui suggère le projet “Together” la construction en commun d’une piscine israélo-palestinienne, proposition accueillie par un tonnerre d’applaudissements.

La réalisatrice nous parle de la nécessité de la paix dans le conflit israélo-palestinien mais aussi de l’utopie comme moteur de l’imaginaire et de l’action des Hommes.

“L’effet aquatique” est son dernier film, que l’on peut considérer comme le plus beau, le plus accompli, tant sur le plan cinématographique ( beauté des images, des acteurs, des paysages ) que sur le plan humain.

A cet égard le dernier plan où Samir et Agathe s’embrassent dans cette eau chaude islandaise, nous submerge d’émotion et symbolise bien la personne et l’artiste formidables qu’était Solveig.

D’UNE PIERRE DEUX COUPS

D’UNE PIERRE DEUX COUPS
Prix du public au Festival Premiers Plans d’Angers
Semaine du 30 juin au 5 juillet 2016
Soirée-débat mardi 5 juillet à 20h30
En présence la réalisatrice Fejria Deliba, et des 2 acteurs Farid Bouzenad et Taidir Ouazine.

Film français (avril 2016,1h55) de Fejria Deliba avec Milouda Chaqiq, Brigitte Roüan, Claire Wauthion  

Synopsis : Zayane a 75 ans. Depuis son arrivée en France, elle n’a jamais dépassé les frontières de sa cité. Un jour elle reçoit une lettre lui annonçant
le décès d’un homme qu’elle a connu, autrefois, en Algérie. Le temps d’une journée, elle part récupérer une boite que le défunt lui a léguée. Pendant son absence, ses onze enfants se réunissent dans son appartement et découvrent un pan de la vie de leur mère jusque-là ignoré de tous…

Quelle soirée! Ami(e)s Cramé(e)s bonjour, notre film de clôture et aussi d’ouvertures… à vos plumes!

 

LE FILS DE JOSEPH

LE FILS DE JOSEPH
Semaine du 23 au 28 juin 2016
Soirée-débat Mardi 28 juin à 20h30

Présenté par Henri Fabre

Film français (avril 2016,1h55) de Eugène Green avec Victor Ezenfils, Natacha Regnier, Fabrizio Rongione, Mathieu Amalric, Maria de Medeiros et Jacques Bonnaffé 

Synopsis : Vincent, un adolescent, a été élevé avec amour par sa mère, Marie, mais elle a toujours refusé de lui révéler le nom de son père. Vincent découvre qu’il s’agit d’un éditeur parisien égoïste et cynique, Oscar Pormenor.
Le jeune homme met au point un projet de vengeance, mais sa rencontre avec Joseph va changer sa vie.

 

Voici  un film qui a suscité un beau débat et qui mérite certainement quelques commentaires. Les spectateurs qui veulent nous faire part de leurs impressions sont les bienvenus.
Amitiés du Blogcramés

DALTON TRUMBO

DALTON TRUMBO
Semaine du 8 au 14 juin 2016
Soirée-débat mardi 14 juin à 20h30
Présenté par Françoise FouilléFilm américain (vo, avril 2016,2h04) de Jay Roach avec Bryan Cranston, Diane Lane et Helen Mirren 
Synopsis : Hollywood, la guerre froide bat son plein.
Alors qu’il est au sommet de son art, le scénariste Dalton Trumbo est accusé d’être communiste.
Avec d’autres artistes, il devient très vite infréquentable, puis est emprisonné et placé sur la liste noire : il lui est désormais impossible de travailler.
Grâce à son talent et au soutien inconditionnel de sa famille, Il va contourner cette interdiction.
En menant dans l’ombre un long combat vers sa réhabilitation, il forgera sa légende.

Les ogres

LES OGRES

Présenté par Marie-Annick Laperle
Film français (mars 2016,2h24) de Léa Fehner avec Adèle Haenel, Marc Barbé et François Fehner

Article de Marie-Noël

Les Ogres Léa Fehner

Ce qui est bien au cinéma, c’est qu’on voyage.

Moi, je suis immédiatement partie avec cette troupe, ces ogres cabossés, emmenée dans leur tourbillon .
On ne sait pas qui ils sont, comment ils sont arrivés là, quels sont leurs projets, après .
On ne sait rien de l’ailleurs. Ce qu’on sait de leurs blessures s’est passé ici, entre ogres.
Dans leur vie commune.
Car il n’y a pas de relation à 2 ou en famille, pas de relation stabilisée. Ils sont tous sur le fil.
François, le chef et Marion, son épouse s’aiment et se détestent. La violence verbale tout au long du film et en particulier lors de la scène de la mise aux enchères, est choquante, insupportable, révoltante. C’est ce qu’il cherche, François : que Mona se révolte, enfin . Il ne veut pas de son amour absolu. Surtout, il ne supporte pas sa jalousie. Bref, son comportement et sentiments « bourgeois » ne cadrent pas dans la vie qu’ils se sont choisie.
On imagine qu’il y a eu d’autres situations comme celle-là. Mais vieillir n’est pas simple (« je ne fais pas envie, c’est ça ? ») . Il la maltraite et les autres qui se joignent à lui ! Comme s’ils jouaient une pièce ! Dans une situation concernant un autre membre de la troupe, aurait-elle, elle aussi, hurlé avec les loups ? C’est d’une violence vertigineuse mais cela la propulse dans les bras d’un homme tombé du ciel .
Cet intermède va lui apporter l’apaisement qui lui fera « capter » son mari à nouveau . Son regard a changé. Le sien aussi.
Leur relation avec leur fille Inès est dramatique. C’est une écorchée vive, pleine de reproches et de rancoeur envers ses deux parents. Elle attrape ses trois petits et s’échappe (momentanément ?). Ils ne lui courent pas après, ni l’un, ni l’autre, comme amarrés au chapiteau.
La relation Mona et Mr Déloyal semble mal partie . Thomas, le fils décédé à 5 ans, est omniprésent dans l’esprit et le coeur du futur père qui culpabilise « à mort » de le remplacer . On en est tellement imprégné que la scène à l’extérieur semble superflue. On aurait pu vivre son absence, la naissance sans lui sans savoir concrètement où il était. Et puis tous les autres sont là, alors, est-ce grave que le père ne soit pas présent lors de la naissance de son enfant ?
Chez nous, oui très. Chez les ogres, pas vraiment.
Quand il réapparait, la jeune mère le salue d’un doigt d’honneur et d’un sourire radieux (le sourire d’Adele Haenel, c’est quelque chose !)
On sait que leur relation ne sera jamais classique, conforme aux critères usuels.
Leur enfant rejoindra probablement la ribambelle joyeuse d’enfants élevés autrement, en communauté .
Petits ogres groupés et forts qui vivent pleinement (outre les extases des fiancées du beau gosse, les bagarres des « adultes » etc …) la force créatrice de leur(s) parent(s) et de tous les autres, leur vitalité et leur énergie à croquer à pleines dents cette vie qu’ils ont choisie.

On aimerait bien être un ogre.

Marie-Noëlle

L’EAU A LA BOUCHE

Film du Patrimone
L’EAU A LA BOUCHE
Semaine du 12 au 17 mai 2016
Soirée débat dimanche15 mai
Présenté par Delphine Kunkler
Film français (Janvier 1960,1h24) de Jacques Doniol-Valcroze avec Françoise Brion, Bernadette Lafont, Alexandra Stewart, Michel Galabru
Musique et chansons de/et par Serge Gainsbourg

Notes  de Delphine

Autant l’avouer, en tant que spectatrice, je viens plus pour la musique que pour le film. En effet, la BO composée par Serge Gainsbourg. Le Gainsbourg, fin années 50 jeune auteur-compositeur, période jazz : L’anthracite, Les amours perdues, Baudelaire, arrangements de Alain Goraguer. L’eau à la bouche fait partie de cette excellente cuvée.

Dans ma présentation plutôt sommaire, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. Commençons par la mauvaise : le réalisateur n’est pas très bon. La positive maintenant : L’eau à la bouche serait son seul bon film.

Le réalisateur : Jacques Doniot-Valcroze, né 1920, décédé en 1989

« Eminence grise des Cahiers du Cinéma, il n’a pas réussi à imposer une œuvre avec ses apports théoriques. L’eau à la bouche avait suscité des espoirs malheureusement démentis par les films suivants. (…) Il faut le dire avec regret, les réalisations de Doniol-Valcroze n’ont été que rarement à la hauteur des intentions d’un homme par ailleurs très cultivé » Jean Tulard, critique de cinéma.

Synopsis : à la mort de lady Henriette, le notaire réunit dans son château les 3 jeunes héritiers : Miléna, Séraphine et Jean-Paul. Arrive Robert, un ami de Jean-Paul séduit par la beauté de Miléna. Alors que César, le majordome, poursuit de ses assiduités Prudence, la petite bonne, Séraphine ne reste pas insensible aux charmes du beau notaire. Un marivaudage dans les règles de l’art !

Les acteurs les plus connus : Michel Galabru en majordome lubrique (il en fait des tonnes, ça peut rendre allergique si on ne l’est pas déjà !), Bernadette Lafont en fausse ingénue, digne héritière des soubrettes de Marivaux.

Les atouts du film selon Jean Tulard :

Le magnifique décor d’un château du Roussillon (Château d’Aubiry à Céret dans les Pyrénées-Orientales) ; la célèbre musique de Serge Gainsbourg ; une mise en scène brillante et virevoltante.

Un très agréable divertissement sentimental et libertin.

Anecdote : On m’a raconté que ce film était interdit aux moins de 18 ans en avait décidé. Pourtant pas de quoi fouetter un chat : à l’image de belles filles effectivement un peu déshabillées, un soutien-gorge volant, un Galabru complètement lubrique, des couples qui se font et se défont.

Un film léger et amusant, à voir pour le côté vintage (les belles robes sixties !), les mouvements de caméras aériens dans les escaliers et sur les passerelles du fabuleux château) à voir donc et surtout… à écouter.

Delphine

 

QUAND ON A 17 ANS

7 nominations à la Berlinale 2016
Semaine du 12 au 17 mai 2016
Soirée-débat mardi 17 à 20h30
 

Article de Marie-Noëlle

Présenté par Claude Sabatier
Film français (mars 2016,1h54) de André Téchiné avec Sandrine Kiberlain, Kacey Mottet Klein, Corentin Fila et Alexis Loret

Quand on a 17 ans »
Un film qui m’a laissée perplexe .
Tout est tellement lisse .
A commencer par le personnage de la mère qui est tellement parfaite. Elle comprend tout, est bienveillante avec tous …
Elle accepte, ne juge pas, y compris les sentiments de son fils pour Thomas, sans sourciller.
C’est ça qui m’a déroutée : qu’elle ne sourcille pas. Tout intellectualiser, d’accord . Mais il manque une réaction physique à la situation .
Je n’ai pas cru au couple qu’elle forme avec Nathan . Vingt ans après : deux tourtereaux . Ou bien le l’amour fusionnel dure plus longtemps sur skype .
Même son chagrin est parfait. Elle s’affole de son malheur un soir devant le cimetière comme pour y rejoindre son mari tant aimé (joué par un acteur que j’ai trouvé assez fade mais c’est finalement parfait : il doit rester en filigrane)
Elle rayonne vite à nouveau. Elle dit vite d’ailleurs qu’elle préfère soigner qu’être malade. Tout ça en un trimestre.
Avec son fils Damien, la relation est, elle aussi, déconcertante. Ils s’adorent. Mais comment un ado garçon de 17 ans, peut-il être aussi docile ? Il lui cache bien un peu de sa vie (sites internet masculins) mais sinon on dirait qu’il a dix ans. Aucune tension, aucune rébellion. Elle lui enlève son bonnet, lui ébouriffe les cheveux, devant la grille du lycée, donc devant tous les autres ados, il ne dit rien .
(à noter aussi la scène chez le CPE qui lui parle comme à un enfant « on est dans ce bureau tous les trois, toi, Maman (!), et moi »)
Je me suis demandé quel age avait A.Téchiné . Céline Sciamma, elle, est jeune pourtant.
Les jeunes de son age ne sont pas dans sa bulle. Dans sa bulle, il y a sa mère et lui . Il voudrait y faire entrer Thomas. Sa mère va l’y aider. Elle est sensible au charme de Thomas et on ressent une certaine attirance de Thomas pour elle.
La relation de Damien et son père est, me semble-t-il, aussi, improbable. Quel ado laisserait le champ libre à ses parents, sur skype certes, pour un échange intime : « tu veux que je te laisse ?  » demande-t-il à sa mère avant de s’éclipser discrètement …

On ne ressent pas le bouillonnement de l’adolescence chez Damien .
C’est dommage
Ce personnage ne m’a pas émue

Thomas c’est autre chose.
Il semble vivre cette relation avec Damien sans grande conviction. Pour voir.
Par sa situation sociale, familiale, ses conditions de vie, il est au-delà, déjà adulte.

Ce que j’ai aimé dans ce film, c’est Thomas et la montagne. Magnifiques !
Deux puissances physiques fascinantes .

Marie-Noëlle

Une nouvelle rubrique?

Chers amis cramés de la bobine,

Nous tentons l’expérience de placer dans ce blog des notes de présentation des films de la sélection mensuelle des cramés de la bobine.

Vous trouverez une partie de notes de « l’Avenir », puis celle de « l’eau à la bouche », un film présenté par Delphine et ensuite?

A suivre… Vous pourrez trouver ces notes dans la nouvelle rubrique « notes de présentation. »

Amitiés

 

 

 

CAFÉ SOCIETY

CAFÉ SOCIETY
La séance sera précédée de la retransmission de « La Montée des marches » à 19h15
Film d’ouverture au Festival de Cannes 2016, présenté Hors Compétition
Soirée mercredi 11 à 20h30 (19h15 pour la « Montée des marches »)

Présenté par Danièle Sainturel
Film américain (mai 2016,1h36) de Woody Allen avec Jeannie Berlin, Steve Carell, Kristen Stewart et Jesse Eisenberg  

Synopsis : New York, dans les années 30. Coincé entre des parents conflictuels, un frère gangster et la bijouterie familiale, Bobby Dorfman a le sentiment d’étouffer ! Il décide donc de tenter sa chance à Hollywood où son oncle Phil, puissant agent de stars, accepte de l’engager comme coursier. À Hollywood, Bobby ne tarde pas à tomber amoureux. Malheureusement, la belle n’est pas libre et il doit se contenter de son amitié. 
Jusqu’au jour où elle débarque chez lui pour lui annoncer que son petit ami vient de rompre. Soudain, l’horizon s’éclaire pour Bobby et l’amour semble à portée de main…

Capitaine Thomas Sankara

Le documentaire du mois 
Capitaine Thomas Sankara

Soirée-débat lundi 2 mai à 20h30

Présenté par Henri Fabre
Film suisse (novembre 2015, ) de Christophe Cupelin

 

Belle soirée cinématographique consacrée à un homme-intègre,  on peut sérieusement regretter de ne pas avoir pu noter les commentaires  de chacun des cramés durant le débat. Alors contentons nous de nous remémorer la première, celle d’un homme qui avait travaillé dans l’ex Haute-Volta et connaissait les faiblesses et les aspirations de ce peuple et la dernière qui nous informe que nous pouvons agir avec des femmes et des hommes qui vivent au Burkina Faso  à l’exemple de :

www.zebu.net