(1985. À la suite de l’invasion planétaire de morts-vivants, un petit groupe arrive [dans une ville] en hélicoptère pour rechercher d’éventuels survivants. Peine perdue, ils regagnent leur base, un camp militaire fortifié. Dans ce camp qui est en fait un silo à missile datant de la guerre froide, la tension est forte entre les deux factions présentes, les militaires et les scientifiques. Les militaires sont partisans de l’éradication pure et dure des zombies — les scientifiques recherchent un moyen d’éradiquer la contamination[1] »)
… dernier volet de la trilogie de George A. Romero, après La nuit des morts-vivants et Zombie, le seul que je n’avais pu voir à Paris pour cause d’horaires tardifs et qui m’arrive à Montargis dans le cadre de Ciné-Culte !
Opposition militaires/scientifiques, mais lesquels sont les plus fous ? Le militaire obtus qui ne voit qu’une seule façon de réaliser sa mission (me rappelle celui d’Abyss de James Cameron), veut tout dézinguer et soumettre à sa loi ses compagnons d’infortune ? Ou le scientifique qui, ayant charcuté dépecé les zombies (cobayes dans un laboratoire ; images tout aussi peu ragoûtantes que celle des morts-vivants dévorant les humains) afin de savoir comment ils fonctionnent, cherche à leur rendre leur humanité, ce qu’il réussit avec un spécimen, mais ça prend du temps (s’occuper d’eux un par un) et ils ont des millions. C’est perdu d’avance.
Question : par où entrent dans le silo les quelques zombies qui sont capturés pour les expériences de Frankenstein ? Comment eux seuls (juste la quantité nécessaire) trouvent-ils le chemin quand des hordes se trouvent derrière les grillages qui protègent les lieux ?
Autre question : qui des militaires ou du zombie domestiqué qui apprécie Beethoven est le plus (ou le moins) humain ?
Une seule chose est sûre : l’espèce humaine est foutue (ce qui est vrai aussi dans la réalité) et ce ne sont pas les trois rescapés qui, sur leur île déserte, repeupleront la Terre : une femme (scientifique) et deux hommes (pilote d’hélico et radio), cela peut donner des enfants, tels ceux d’Adam et Eve, mais ensuite, la consanguinité ? Après ça, comment s’étonner que l’humanité soit dingue…
Dominique