Le Journal de Dominique (2) Prades 2022

Samedi 16 juillet

21h30. Cinéma sous les étoiles dans le parc de la mairie.

Le court métrage Toutes les deux de Clara Lemaire Anspach…

(Une fille et sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale, qui pourraient être Clara et sa propre mère morte de cette maladie, partent vers le sud pour un dernier voyage ensemble)

… est suivi de Queen of Montreuil (2012. Avec Dida Jonsdottir, éboueuse islandaise qui, dans son pays, reçut un César pour son rôle) de Sólveig Anspach à qui les Ciné-Rencontres rendent hommage en créant un prix qui porte son nom. Un peu de légèreté (qui n’empêche pas la profondeur) et de drôlerie ne fait pas de mal après trois films des Dardenne.

…..Pendant la projection passe une étoile filante.

Dimanche 17 juillet

            17 h. Unrueh (Cyril Schäublin, 2022, Suisse), premier des huit films (des premières, secondes ou troisièmes réalisations, toutes européennes) en compétition pour le prix Sólveig Anspach (souvent venue à Prades), attribué par le public et doté de 3000 euros.

Au bout d’une vingtaine de minutes, je glisse à l’oreille de JC, C’est chiant (trois spectateurs quittent la salle) : 

Images statiques dans lesquelles les personnages prennent des poses rappelant les tableaux du 19è siècle (couleurs idem) où l’action se situe. 

Mis à part un traveling latéral gauche qui part d’une montre accrochée à une branche pour s’arrêter juste avant (ça, c’est futé) de montrer les amoureux qui se sont avoué leur flamme, longs plans fixes où parfois deux personnages dialoguent dans le lointain avant que ça ne défile juste devant la caméra.

Nombreux inserts sur des mécanismes de montres (nous sommes dans une ville horlogère où de nombreux ouvriers s’engagent dans le mouvement anarchiste).

C’est joué par, me semble-t-il, des amateurs (en tout cas, ça parle plat).

Cependant (quand un film ne me plaît pas au départ, je reste quand même jusqu’au bout, les choses peuvent s’améliorer et c’est le cas ici) :

La ville est réglée sur quatre horaires (ceux de la municipalité, de l’usine, de la gare et du télégraphe) qui diffèrent de quelques minutes, ça ne simplifie pas l’existence mais c’est drôle.

Le patron de l’usine n’a rien contre la presse anarchiste (au contraire, sa lecture instructive lui donne des tuyaux pour gagner encore plus de sous).

Le parler plat finit par être (volontairement) comique, surtout quand c’est celui des gendarmes, qui souhaitent une bonne journée aux contrevenants après les avoir verbalisés. 

A son amoureux potentiel (et géomètre) qui lui demande en quoi consiste son travail, une ouvrière répond en le détaillant par le menu pendant plus d’une minute et en énumérant moult termes spécialisés et inconnus du profane, après quoi elle lui demande s’il a compris et il répond, Oui, je pense. 

Ça doit être ça l’humour suisse.

De 1 à 5, j’attribue au film la note 2 (passable) qui ne correspond pas vraiment à mon ressenti après coup. J’aurais pu mettre 3 mais il faut rendre son papier à chaud dès la sortie et on n’a pas le temps de la réflexion.

Lundi 18 juillet

11h. A l’occasion du 70è anniversaire de la revue Positif, débat avec Yann Tobin… (Pseudonyme de N.T. Binh  sous lequel  il a envoyé  son premier article à la revue afin 

de ne pas se ridiculiser si ce dernier n’était pas retenu, ce qui ne fut pas le cas)

… membre du comité de rédaction, qui nous apprend que :

            Les critiques qui écrivent pour la revue ne sont pas rémunérés. C’est stimulant car ils restent des amateurs (= des amoureux du cinéma). Aucune contrainte. Les seuls salariés sont le secrétaire de rédaction et deux coordinateurs.

            Toutes générations confondues, les jeunes ont toujours côtoyé les anciens (à la différence de ce qui se passe aux Cahiers du Cinéma). Quand certains cessent d’écrire parce qu’ils n’ont plus envie, il en vient d’autres.

            Les textes sont expédiés par la poste. Le premier ne sera peut-être pas publié (arrive trop tard, n’est plus d’actualité) mais s’il est bon on en demande un autre à l’auteur. Ce fut le cas d’Emmanuel Carrère (son prof de latin écrivait pour la revue) : il envoya un texte sur Hitchcock qui fut refusé mais on lui demanda d’en rédiger un autre sur les batailles au cinéma et celui-ci fut publié.

            Pas de rédacteur en chef à Positif mais un comité de rédaction dont les membres se réunissent dans les bureaux (au début : au domicile des uns et des autres) de la revue chaque dimanche à 17 heures. 

Si le comité est parisien (il faut assister aux réunions au moins deux fois par mois), Positif compte aussi des collaborateurs (qui envoient un texte de temps en temps) et des correspondants à l’étranger. 

            La revue a changé d’éditeur plusieurs fois. Parce que le titre Positif lui appartenait, l’un d’eux a voulu virer les rédacteurs → rachat par le comité afin de garder son indépendance. A présent le titre lui appartient et depuis 12 ans un contrat le lie à l’Institut Lumière et aux éditions Acte Sud. La revue tire à 10 000 exemplaires. C’est peu mais elle est lue par les professionnels de la profession. Le compte-rendu de juillet/août sur le festival de Cannes est très consulté par les distributeurs et les exploitants.

            Positif a des liens avec les cinéastes mais, afin de garder son indépendance, ne donne pas dans l’amitié. Yann Tobin cite l’exemple de Wim Wenders avec qui la revue a une relation très forte jusqu’au jour où un de ses films déçoit → annulation de la mise en couverture et du rendez-vous pris avec le réalisateur, qui n’a jamais pardonné ce revers. Quand des rédacteurs de Positif se retrouvent en face de lui lors d’un dîner, il les ignore. Puis il fait un film qui plaît à la revue → bonne critique → respect de Wim Wenders.

            La critique : un genre littéraire mineur. Une critique écrite par Flaubert sera toujours moins importante que Madame Bovary.

            Yann Tobin : j’aime quand il remarque que Michel Ciment peut être « distant »

14h. Jacky Caillou (Lucas Delangle, 2022, France). Dans les Alpes, une histoire de louve-garou chez les magnétiseurs-guérisseurs. 

Incapable de donner au film la note minimale de 1 (= « ne se prononce pas », façon polie de dire que le film est nul), je ne peux lui attribuer qu’un 2, mais comme ça correspond  à celle donnée à Unrueh qui lui est, selon moi, supérieur, je ne suis pas satisfaite.

17h. Golda Maria (2020) du producteur… 

(Il a, entre autres, produit les films de Sólveig Anspach -la cinéaste la plus libre qui soit- et insiste bien, Je ne suis pas réalisateur) 

… Patrick Sobelman et son fils Hugo. 

Golda Maria

Après avoir produit pour Arte des films sur les déportés, il se dit qu’il en a oublié une : sa grand-mère. En 1994 c’est le bon moment, pour lui et pour elle : elle a envie de parler, ce qu’elle n’avait jamais fait en famille. Il la filme sur des cassettes VHS.

En 2018 sa femme, également productrice (elle a produit Lune de miel d’Elise Otzenberger), lui dit qu’il a fait le travail à moitié → l’idée du film qu’une  amie productrice l’invite à montrer, Vous ne pouvez pas garder ça pour vous.

« Face à la caméra, ses [ceux de sa grand-mère Golda Maria Tondovska] souvenirs reviennent, de son enfance en Pologne à sa vie de femme en France, nous livrant le témoignage vivant d’une femme juive née en 1910, sa traversée du siècle et de ses horreurs[1] ».

Question : pourquoi attend-elle quinze mois pour accepter d’aller en Suisse…

(Sa réponse -elle veut être en France pour y vivre la victoire- ne satisfait ni son petit-fils -qu’est-ce que ça cache ?- ni moi)

… quand son mari, qui y est avec leur fille Simone (future mère de Patrick Sobelman), lui envoie tous les jours un passeur ? Elle est arrêtée lors de sa tentative, en compagnie de son fils Robert, trois ans, et de sa belle-mère qui seront tous les deux gazés…

(A un Allemand qui lui demande pourquoi elle n’a pas demandé réparation pour la perte de son fils, elle répond, Comment peut-on mesurer la valeur d’un enfant ? Ce qui nous ramène à L’Enfant des frères Dardenne, vendu par son père pour 5000 euros)

… dès leur arrivée à Auschwitz-Birkenau. 

(La colère de Maria est intacte quand elle mentionne le négationniste Faurisson)

En 1948, Golda Maria a un autre fils prénommé Gérard dont l’enfance a dû, dit Patrick Sobelman, être un cauchemar : elle l’appelait toujours Robert. Gérard a été fait pour remplacer Robert.

Simone, qui prétendait ne pas être au courant de ce que sa mère avait vécu, n’a pas voulu voir les rushes. Elle a attendu sa mort (à l’âge de 102 ans, c’était donc en 2022) pour regarder le film et a dit, Je n’ai rien appris que je ne savais déjà (a-t-elle écouté aux portes quand Golda Maria s’enfermait avec son amie de déportation Yvette ? se demande son fils).

Pour terminer sur une note moins tragique Patrick Sobelman dit de sa grand-mère, C’était une coquine. C’est avec elle qu’il a pris sa première cuite, à la sangria, à l’âge de 13 ans.

21 h. Seis dies corrents (Neus Ballús, 2021, Espagne-Catalogne) que je traduirais bien par « Six jours ouvrables » mais dont le titre français, Les Plombiers, est tout aussi pertinent. Film (drôle) sur l’acceptation de l’autre et la nécessité de vivre ensemble malgré ses différences. Ma note : 4 (« très bon »).

Incendies de forêt monstres en Gironde à la Teste-de-Buch depuis près d’une semaine. Pas de victimes humaines, se réjouit-on (et c’est normal) mais quid de la faune et de la flore ?

Mardi 19 juillet

            11h. A cause de Langlois (Mamad Haghighat, 2022, France).

            « Un jeune cinéphile d’Ispahan envoie une lettre » (en persan, qu’il conclut par le mot « merci ») « à Henri Langlois dans laquelle il lui exprime son désir de le rencontrer. Ne recevant pas de réponse, il débarque » (en 1977) « à Paris pour le voir. Trop tard, Langlois vient de décéder. Le jeune homme ira pourtant converser avec lui au cimetière Montparnasse. Dans son voisinage se trouve la tombe du fondateur de la cinémathèque iranienne » Faroukh Gaffari, longuement interviewé) «  lui-même formé par Langlois[2] ».  

            Si Langlois est mort, Mamad Haghighat (nom qui signifie « vérité ») découvre qu’à la Cinémathèque on peut voir quatre à cinq films par jour. Dès 1979 il y propose un cycle de films iraniens. Il dirige pendant plusieurs années la Filmothèque Quartier latin. Est retraité depuis six ans. Mais il fait toujours des films et écrit des livres.

            17h. Première séance de courts métrages (un prix sera attribué). Se détachent

            Dernière station (Pierre Ferrière, 2021, France). « Un client fait le plein dans une station-service isolée, puis… ». Avec Dominique Pinon et Pascal Légitimus. Note : 5 (excellent).

            Parallèles (Ambroise Carminati, 2021, France). « L’observation parallèle de deux jeunes femmes : une bergère et une custom success manager » (traduction ?) « dans le quotidien de leur journée de travail ». Devinette : laquelle a ma préférence ? Note : 4. Mais je regrette de ne pas lui avoir donné 5.

            21 h. Alcarràs (Nos soleils). Autre devinette : des arbres fruitiers ou des panneaux solaires, qui sera gagnant ?

Premier film catalan (Carla Simón) en 120 ans à recevoir un prix international, à savoir l’Ours d’or au festival de Berlin 2022.

Mercredi 20 juillet

            14h. Godland (Hlynur Pálmason, 2022, Danemark, Islande). 

« À la fin du XIXe siècle, un jeune prêtre danois se rend dans une région reculée de l’Islande pour y construire une église et photographier ses habitants. Mais plus il s’enfonce dans ce paysage impitoyable, plus il s’éloigne de son but, de sa mission et de sa moralité[3] ».

La première partie (difficile marche à travers une Islande inhospitalière) me fait penser à Jauja, film de Lisandro Alonso (2014) dans lequel Viggo Mortensen sue sang et eau dans le désert argentin (« pays de merde ! ») à la recherche de sa fille enfuie. 

Note 4. Mais j’aurais dû lui donner 5.

            17h. Deuxième séance de courts métrages. J’aime assez

            La Meute (Sept réalisateurs, 2021, France). « Après une journée éprouvante, une jeune femme d’une vingtaine d’années raconte son histoire à un policier dans l’espoir de se faire entendre… ». Film d’animation. A noter : trois films aujourd’hui sur les violences faites aux femmes ou les rapports hommes/femmes.

            Tu vas revenir ? (Léo Grandperret, 2021, France). « Max et Chloé sont timides. Un cours de théâtre pourra-t-il changer la donne ? »

            La Débandade (Fanny Dussart, 2021, France). « Trois hommes, trois générations (70, 50 et 20 ans), un point commun : leur virilité qui déraille… ». Avec Gérard Darmon et Philippe Lellouche.

            Tous notés 4. Mais je parie sur Parallèles.

            Jeudi 21 juillet

            13h 30. Palazzo di Giustizia (Chiara Bellosi, 2020, Italie).

« La limite entre justice et vengeance est parfois perméable. Dans un grand tribunal italien, Viale attend d’être jugé. Son crime ? Avoir poursuivi, puis tué, l’un des deux voleurs qui lui ont soustrait les recettes de sa station service. Le second attend de l’autre côté des barreaux et fait confiance à la rhétorique de son avocat. Dehors, sa compagne attend de savoir, en compagnie de leur fille, s’il sera jugé coupable. Face à elles, la fille de Viale espère que son père sera acquitté pour légitime défense. Toutes ces vies en équilibre instable se croisent dans le tourbillon d’une machine judiciaire où l’attente se cristallise et où le jugement tarde à arriver[4] ».

Jugement que nous ne connaîtrons pas : le sujet du film est ailleurs, dans « les familles, les enfants, les femmes des accusés et des victimes qui attendent dehors[5] ».

Note 4.

15h 30. Troisième séance de courts métrages parmi lesquels je détache

Pour un zeste d’amour (Hadrien Kasker et Mathieu Bouckenhove, 2021, France). 

« Pour séduire Alizée qu’il vient de rencontrer, Sébastien se met en tête de cuisiner le plat parfait mais il n’a pas le citron vert censé le rendre aphrodisiaque[6]… »

            Dernière valse (Jean-Baptiste Delannoy, 2021, France). Quand on perd un être cher, est-ce une offense à sa mémoire de ne pas conserver ses effets personnels ? Est-il choquant de ne pas garder les habitudes qu’on avait avec lui ? Pas très original mais… Avec Rufus. 

            Quant à La Mort de Claudette (Gérard Patoureau, 2021, France), ce documentaire sur une artiste hors norme gagnerait à ne pas raconter son enfance à l’aide de personnages (en pâte à modeler ?) aussi laids, Claudette et ses œuvres ne méritent pas ça.

Wet Sand

            17h 30. Wet sand (2022) d’Elene Naveriani que la présentatrice du film nous apprend être queer, de même que son acteur principal qui d’ailleurs n’en est pas un (il est professeur d’université), aucun comédien géorgien n’ayant accepté de jouer un gay …

            (« Après le suicide de son grand-père Eliko, Moe retourne dans un village au bord de la mer Noire pour organiser ses funérailles. En découvrant le secret du défunt, son histoire d’amour secrète pour un autre homme, Amnon, la jeune femme va mettre en lumière le sectarisme enraciné de la communauté[7] ») 

… la Géorgie est un des pays les plus homophobes d’Europe.

Note : 4.

Vendredi 22 juillet

            14h. Le Cœur noir des forêts (Serge Mirzabekiantz, 2021, Belgique). 

Des deux films belges proposés par Louis Héliot pour le prix Sólveig Anspach, les responsables des Ciné-Rencontres ont sélectionné celui-ci. Je ne sais à quoi ressemble l’autre, mais Le Cœur noir des forêts

(« Nikolaï, 16 ans, vit en foyer d’accueil. Solitaire et hanté par les origines de son abandon, il rêve de fonder une famille. Il convainc Camille, 15 ans, de partir vivre avec lui dans la forêt[8] » et d’avoir un enfant ensemble. Film réaliste qui flirte curieusement avec le fantastique avec ces vues -toujours accompagnées d’un grondement, menace invisible- de forêt artificiellement assombrie dans laquelle Camille finit par se perdre comme une sœur du Petit Poucet qui aurait perdu ses frangins)

… ne trouve pas le chemin de mon intérêt (pourquoi bon sang ce désir d’enfant ?) ni celui de JC qui, en pleine projection (il a piqué un somme, se réveille brusquement, se croit dans son lit devant la télévision), se tourne vers moi et me demande tout haut, Tu regardes ça ? 

Le réalisateur (né en 1975) est aussi pharmacien à Bruxelles. Qu’il le reste.

Note : 1.

21h 15 (en théorie). Soirée plein air dans le parc de la mairie. Certains l’aiment chaud

(Mais d’où sortent ces sous-titres tout droit sortis d’une traduction de Google où les expressions traduites littéralement -j’essaie d’en retenir mais elles sont si nombreuses que ça m’embrouille- sont du pur charabia ?)

… de Billy Wilder est précédé d’un petit concert (standards des années 1930 à 1950) censé être exécuté… 

(Exécuté, mot approprié : on ne demande pas à la violoniste d’être Stéphane Grappelli ni à la saxophoniste de jouer comme John Coltrane, mais il y a des limites et les couacs dans Petite fleur sont presque des caricatures)

… par des profs du Conservatoire. Cependant, dit le directeur, ce sont les vacances et la plupart sont partis en concert. Alors, qui joue ?

Samedi 23 juillet

            14h. La Dernière nuit de Lise Broholm (Tea Lindeburg, 2021, Danemark).

            « Campagne danoise, fin du XIXe siècle. Lise, aînée d’une famille luthérienne, rêve d’émancipation. Mais lorsque sa mère est sur le point d’accoucher, la jeune fille voit sa vie basculer en une nuit[9]… ».

            Encore une histoire d’accouchement. Et de foi. Lise demande à Dieu de sauver sa mère contre le renoncement à ses études et à son amoureux. Il laisse la mère mourir mais la fille doit quand même renoncer à tout. Ou bien Dieu est injuste ou bien il n’existe pas, rayer la mention inutile.

Et puis les cris, le jeu outrancier (ah ! le naturel des enfants chez Mia Hansen-Løve !), la lenteur, le flirt (encore) avec le fantastique (le nuage rouge sang au fond du champ de blé) dans une situation traitée avec le plus grand réalisme. L’ennui. C’en est trop.

Note : 1

            21h15. Remise des prix…

            (Coup de cœur du jury jeune : Wet sand -bravo-

            Prix du court métrage : La Débandade -très bien-

            Prix Sólveig Anspach : Wet sand -c’est mérité-)


[1] Brochure des Ciné-Rencontres.
[2] Brochure des Ciné-Rencontres.
[3] https://www.senscritique.com/film/godland/47402147
[4] https://festival-villerupt.com/title-item/palazzo-di-giustizia/
[6] Brochure des Ciné-Rencontres.
[7] https://www.rts.ch/info/culture/cinema/12983480-avec-wet-sand-elene-naveriani-brise-les-tabous-de-la-
[8] https://www.senscritique.com/film/Le_Coeur_noir_des_forets/45594381
[9] https://www.ufo-distribution.com/movie/ladernierenuitdelisebroholm/

Une réflexion sur « Le Journal de Dominique (2) Prades 2022 »

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