Le journal de Dominique (3 et Fin) Prades 2022

Mardi 19 juillet

Mia à Prades 2022

            Mia Hansen-Løve est arrivée.

Mercredi 20 juillet

            Ayant vu Bergman Island il y a moins d’un an, nous n’assistons pas à la première rencontre avec elle.

Jeudi 21 juillet

            9h. Tout est pardonné

(« Victor habite Vienne avec Annette et leur petite fille Pamela. C’est le printemps, Victor qui fuit le travail passe ses journées et parfois ses nuits dehors. Très éprise, Annette lui fait confiance pour se ressaisir dès qu’ils seront rentrés à Paris. Mais à Paris, Victor reprend ses mauvaises habitudes[1] ». Vu en 2007 lors de sa sortie mais oublié. Mon seul souvenir :  ça tourne autour de la figure paternelle) 

… premier long métrage (réalisé à l’âge de 25 ans) de Mia Hansen-Løve qui est là (et le sera jusqu’au dernier jour) à la fin de la projection pour nous en parler.

Elle se souvient très bien comment l’idée du film, avec ses trois parties, s’est imposée à elle. Chacun de ses films étant fondé sur quelque chose qu’elle a vécu…

(Elle n’a rien contre les adaptations littéraires à condition qu’elle puisse y dire ce qui lui tient à cœur : des choses personnelles)

… tout est parti d’un deuil. Un oncle mort quand elle avait 12-13 ans et le silence (blessée qu’on ne la laisse pas aller à l’enterrement) autour de sa disparition, un mois après qu’il a retrouvé sa fille. Bien que ce ne soit pas sa propre histoire, elle s’identifie à cette fille.

En même temps, Mia Hansen-Løve est très attachée à la fiction, au romanesque. Plaisir de raconter une histoire. But : rendre compte du réel en le transformant. 

Ses films prennent une histoire en cours et se terminent avec le sentiment que la fin n’est pas définitive, que quelque chose va se poursuivre : dans ce double portrait d’un père et de sa fille, que va faire cette dernière de cette histoire ? De même pour les scènes : la réalisatrice donne toujours le sentiment de rentrer dans une action qui a déjà commencé et qu’elle quitte sans que celle-ci soit terminée. 

Force et beauté intérieure de Pamela : elle fait par elle-même le choix d’aller vers son père, de se faire sa propre idée sans se laisser influencer par sa mère. Que le film ne juge pas : on peut comprendre qu’elle ne veuille plus voir Victor, incarné par Paul Blain (rencontré lors d’une rétrospective, qu’il présentait, des films de son père Gérard ; a tourné dans trois ou quatre films mais n’est pas vraiment un acteur).

Pamela adolescente : incarnée par Constance Rousseau (maladie des yeux, héritée de son père : ils sont toujours en mouvement). Comme Mia Hansen-Løve cherchait une petite fille pour jouer Pamela enfant, Constance proposa sa petite sœur Victoire. Afin de ne pas laisser de côté la troisième sœur, la réalisatrice écrivit spécialement pour elle le rôle d’une cousine qui apparaît à la fin du film.

Le premier titre envisagé, « Je viendrai seul », enfermait le film du côté du père. Dans le titre définitif Tout est pardonné, le choix est fait de porter le regard sur la fille. 

Il n’est pas convenu de s’intéresser à une jeune fille qui décide de pardonner et non de se venger. Mia Hansen-Løve n’aime pas l’idée de vengeance au cinéma.

La dernière séance du jour (précédée d’un repas en musique) a lieu à 21h 30 sous les remparts de Villefranche-de-Conflent et, même s’il y a possibilité de covoiturage, pas envie de sortir de Prades. Nous ne verrons donc pas Eden de Mia Hansen-Løve. Pas trop grave, la musique électro n’est pas notre truc.

Vendredi 22 juillet

            9h. Le Père de mes enfants (2009), second film de Mia Hansen-Løve.

            « Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu’il aime, 3 enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler les cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre, sa vocation. Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l’admiration. Il semble invincible[2]… »

Il n’était pas dans les plans de Mia Hansen-Løve de faire un film sur le cinéma. Ce sont les circonstances -le suicide en 2005 d’Humbert Balsan qui devait produire Tout est pardonné-…

(La réalisatrice dut se trouver une autre maison de production. Celle-ci n’ayant pas voulu produire Eden, elle se vit dans l’obligation d’en chercher une seconde. Depuis, elle est fidèle aux deux qui la produisent tour à tour, ce qui donne de l’air à l’une quand elle choisit l’autre)

… qui ont été l’élément déclencheur. Elle a voulu garder une trace de cet homme. Le cinéma : un art qui fixe l’éphémère, qui rend éternelle la fragilité de l’existence.

Mia Hansen-Løve a grandi hantée par l’idée de suicide. Après que le sien eut mis fin à ses jours, son propre père s’est retrouvé dans la situation de le remplacer, de devenir le père de la famille. Le suicide de son producteur a ranimé cette histoire. 

Une question hante ses films : celle de la survie de l’âme. Est-ce le vide ou bien l’esprit reste-t-il ? Dans ce cas, comment ? Grégoire Canvel survit-il à travers ses enfants ou les films qu’il produit ? Mia Hansen-Løve est athée mais elle est dans l’interrogation. Désir de croire en l’au-delà mais incertitude totale sur l’hypothèse que quelque chose puisse persister.

Ses films parlent de la mélancolie à laquelle le cinéma lui a permis d’échapper. 

            Humbert Balsan donnait l’impression que tout allait bien. Il était dans une addiction destructrice : la vitesse, qui est conservée dans le film (et à laquelle Mia Hansen-Løve a pris goût) même dans les scènes avec les enfants. Louis-Do de Lencquesaing a quelque chose du panache du personnage. Clémence, sa fille dans le film, est joué par sa propre fille Alice dont l’émotion à la mort du père est réelle.

            Les enfants. État de grâce par rapport à eux. Forte de l’expérience de son premier film, Mia Hansen-Løve a écrit celui-ci pour leur donner de l’espace suivant un canevas non cadenassé. Les scènes sont pensées en fonction de la liberté qui leur est laissée, au contraire des adultes pour qui tout est écrit.

            Le titre. Considère le point de vue de la mère mais tout le monde est dedans. Il fait exister toute la famille. Mise à distance et intimité mêlées.

            17h. Un Amour de jeunesse (2011), troisième film de Mia Hansen-Løve qu’elle considère (Tout est pardonné et Le Père de mes enfants lui ayant été « imposés » par les circonstances) comme son premier.

« Camille a 15 ans, Sullivan 19. Ils s’aiment d’un amour passionnel, mais à la fin de l’été, Sullivan s’en va. Quelques mois plus tard, il cesse d’écrire à Camille. Au printemps, elle fait une tentative de suicide. Quatre ans plus tard, Camille se consacre à ses études d’architecture. Elle fait la connaissance d’un architecte reconnu, Lorenz, dont elle tombe amoureuse. Ils forment un couple solide. C’est à ce moment qu’elle recroise le chemin de Sullivan[3]… ».

Le sujet : la construction d’une personnalité. Histoire fondatrice. Lien entre la vocation et le très long deuil amoureux.

Camille est faible par rapport à Sullivan…

(Elle est aussi amoureuse de son sentiment et peut-être est-ce pour cette raison que Sullivan la fuit)

… mais malgré tout elle fait sa vie. Il fallait une adolescente qui devenait femme. Ce fut Lola Creton…

(Jeu minimaliste. N’est jamais affectée et en même temps est très gracieuse, avec encore quelque chose de l’enfance)

… repérée dans Barbe bleue, un film de Catherine Breillat. 

Sebastian Urzendowsky (Sullivan) : il y eut des commentaires négatifs sur lui alors que Mia Hansen-Løve a été touchée par sa fragilité. 

Importance du rôle de la mémoire dont on se nourrit, ce qui n’empêche pas les films de la réalisatrice d’être tournés vers l’avenir.

Au départ d’un film, il y a une image. Ici, le chapeau emporté par le vent.

Un Amour de jeunesse a été écrit en deux fois. Une première du point de vue masculin, la seconde du côté féminin.

L’architecture. Mia Hansen-Løve s’y connaît peu mais elle y est sensible + c’est photogénique + architecture et cinéma ont beaucoup en commun (rapport à l’espace et recherche de l’ombre pour mettre en valeur la lumière, et là je pense à L’Eloge de l’ombre du grand Tanizaki)

Samedi 23 juillet

            11h. Rencontre-débat avec Mia Hansen-Løve.

            Elle n’est pas passée par une école de cinéma (me rappelle Marion Hänsel). Une expérience décisive : à 17 ans, elle s’est retrouvée à jouer (dix jours de tournage) dans un film…

(Fin août début septembre, revu il y a quelques mois. J’ai alors eu la surprise de la retrouver actrice quand je la croyais uniquement réalisatrice)

… d’Olivier Assayas suite à un casting sauvage (sa prof de philo : Vas-y). Impressionnée, émerveillée, elle échappe à ses problèmes de l’époque…

(Un chagrin d’amour -voir Un amour de jeunesse- qui avait amenée l’ado mélancolique à faire le geste radical de couper ses cheveux très courts.)

… et découvre le bonheur du cinéaste sur un tournage.

Après son bac, elle suit des études germaniques à la Sorbonne.

Quelques années plus tard, elle réalise un court métrage qui, sélectionné dans un concours étudiant, est remarqué par un membre du jury, le producteur Humbert Balsan. Six mois après, ayant reconnu son nom peu commun (d’origine danoise) dans Les Cahiers du cinéma, il recontacte la jeune réalisatrice afin de lui demander si elle écrit un long métrage. Oui. 

Humbert Balsan : avait été assistant et acteur sur le Lancelot de Robert Bresson, cinéaste qu’aime aussi Mia Hansen-Løve. De même qu’Eric Rohmer…

(Peut-être aurait-elle été intéressée d’apprendre que « dans la perspective de la donation par la famille Schérer de sa [E. Rohmer] maison natale à la ville de Tulle, un travail est en cours sur le projet d’un futur lieu culturel et associatif à rayonnement international ». J’espère qu’on pourra la visiter, une photo de l’intérieur resté « dans son jus » -des rayonnages remplis de livres surmonté d’un tableau naïf moyenâgeux sur fond de papier peint style toile de Jouy- m’a alléchée sur une grande affiche -la même, en petit format, sur les vitrines de boutiques ainsi qu’en carte postale au dos de laquelle j’ai trouvé les renseignements retranscrits ci-dessus)

… qui également l’influence : il parle de gens qu’elle connaît. Dans Conte d’hiver, l’héroïne retrouve par hasard l’homme qu’elle attendait. Choix d’être dans l’espoir et du côté de la vie même si elle est cruelle. 

Mia Hansen-Løve écrit seule ses scénarios, en surmontant ses angoisses parce que c’est difficile. Mais il faut en passer par là et affronter sa solitude face à l’écriture. C’est différent du cinéma qui est un art collectif…

(A ce propos je ne comprends pas qu’on boycotte un film sous prétexte que le réalisateur est devenu persona non grata. Injuste pour les acteurs et les équipes techniques. Qu’ont-ils fait pour mériter ça ? Idem d’ailleurs pour tout le domaine artistique et même scientifique, fera remarquer Orlan sur France Inter le mois prochain, qui sait si ça ne nous aurait pas privé des antibiotiques -c’est un exemple comme un autre, ni elle ni moi ne connaissons rien de la vie privée d’Alexander Fleming- et s’il fallait ôter des musées les œuvres des salauds -il sera question de Picasso- ils seraient presque vides)  

… mais c’est important si on veut dire quelque chose d’essentiel. L’écriture d’un scénario est la promesse d’autre chose.

Les décors naturels sont très importants pour Mia Hansen-Løve, très sensible à la nature. Elle a grandi à Paris dans un petit appartement sombre mais chaque été elle partait avec sa famille dans la maison de sa grand-mère, près des sources de la Loire (où ont été tournées des séquences d’Un amour de jeunesse). Les mêmes lieux toujours parcourus et le contraste ville/espace continuent de la nourrir. Scènes de baignade dans presque tous ses films. 

De même il y a toujours des personnages qui marchent. Marcher raconte un cheminement intérieur invisible.

Mia Hansen-Løve définit son style ainsi : clarté, lumière, concision. Rejet de toute emphase. Sobriété et retenue. Recherche de la justesse des mouvements de façon invisible. 

Marion Monnier : monteuse de tous les films de la réalisatrice en collaboration avec elle (elle adore le montage). La première aurait du mal à choisir une prise sans la seconde et réciproquement. 

Mia Hansen-Løve a fait le choix de ne pas travailler avec un compositeur (pas de musique qui souligne). Les chansons sélectionnées ont leur propre histoire et donnent aux films une dimension supplémentaire. 

L’Avenir. Ecrit pour Isabelle Huppert. Désir de travailler avec elle…

(Pour autant, Mia Hansen-Løve était terrorisée de tourner avec la célèbre actrice. Un moment inoubliable : cette dernière est dans sa loge, brouhaha sur le plateau. Elle en sort. Silence. Huppert : charmante et facile -idem en ce qui concerne Edith Scob : humour + aucun narcissisme- avec un respect immense pour le travail du metteur en scène -si elle butait sur un mot, elle voulait réussir à dire ce qui était écrit- mais la réalisatrice est restée intimidée)

… pour son énergie, son humour, sa vivacité, parfaits pour incarner la prof de philo. Mia Hansen-Løve redoutait la façon dont le film allait être perçu. Grâce à Isabelle, les spectateurs rient ou sourient. 

Comment interpréter les larmes de sa fille à la maternité ? Quand Isabelle Huppert dit des choses violentes contre son père, elle est dans l’amour → ça la heurte (j’avance une autre hypothèse : c’est elle qui, par son intransigeance, a poussé son père à quitter sa mère ; ne peut-elle le regretter ?).

Avec L’Avenir…

(« Nathalie est professeur de philosophie dans un lycée parisien. Passionnée par son travail, elle aime par-dessus tout transmettre son goût de la pensée. Mariée, deux enfants, elle partage sa vie entre sa famille, ses anciens élèves et sa mère, très possessive[4]… »)

 le cinéma de Mia Hansen-Løve prend un tournant : ses acteurs sont connus. Mais elle conserve intact le plaisir de travailler avec des gens sans expérience. 

Les livres. Quand elle présente le film à l’avance sur recette, le premier reproche qu’on lui fait est : pourquoi une prof de philo, une intellectuelle ? Par fidélité envers sa mère, enseignante en philosophie. Et aussi : c’est l’amour de la pensée qui sauve le personnage d’Isabelle Huppert. Lui permet de ne pas être abattue. L’intellectualité est associée à la bourgeoisie (cependant, dans les films bourgeois, les grands appartements sont vides de livres) mais le milieu dans lequel a grandi la réalisatrice n’était pas bourgeois. Ses parents, tous deux profs de philo, travaillaient très dur. Ils lui ont transmis des valeurs, des interrogations, même si elle-même possède très peu de livres de philo,

Il est intéressant de faire des films différents des précédents. De ne pas s’enfermer.

            17h. Maya (2018) de Mia Hansen-Løve, tourné avant Bergman island.

            « Décembre 2012, après quatre mois de captivité en Syrie, deux journalistes français sont libérés, dont Gabriel, trentenaire. Quelques semaines plus tard, voulant rompre avec sa vie d’avant, Gabriel décide de partir à Goa. Il s’installe dans la maison de son enfance et fait la connaissance de Maya, une jeune indienne[5] ».

Le rapport avec la réalisatrice : son grand-père était reporter de guerre, correspondant pour Paris Match. Désir aussi de faire un film sur quelqu’un qui doute de son métier.

Le thème : la vocation.

Film ouvertement romanesque. Après L’Avenir

(Vu déjà deux fois → pas allés à sa projection ce matin, d’autant plus que nous nous sommes couchés à 2 heures du mat’, les séances à la belle étoile ça ne commence jamais à l’heure indiquée mais quand la nuit veut bien tomber, et en plus il y avait le concert qui s’est fait attendre) 

… Mia Hansen-Løve est en quête de renaissance. Elle veut explorer un autre territoire, échapper au monde qu’elle connaît. Maya incarne l’inconnu, une forme d’interdit, un amour impossible. Le film = le portrait d’un homme qui regarde cette jeune fille. Qui cherche à retrouver son corps, à se réincarner. Qui part en Inde pour se reconstruire et retrouver son passé mais ça rate : sa maison brûle (incendiée par les promoteurs qui veulent récupérer son terrain ?) et le courant ne passe pas avec sa mère. Sauvé par Maya : on peut chercher une chose et en trouver une autre.

Pourquoi l’Inde ? Pour s’en rapprocher, aller au-delà des apparences. La réalisatrice a choisi de tourner dans les rues sans les vider de leur population, sans mettre des figurants à la peau plus claire comme c’est l’usage dans les films indiens. De même la jeune fille qui incarne Maya ne correspond pas aux critères bollywoodiens : elle est mince et s’habille à l’occidentale, ce que Mia Hansen-Løve a choisi de conserver.

Séquence tournée à Hampi qui, pour la réalisatrice, est un lieu de calme, de paix, de plénitude.

Remarquons le T-Shirt de Léa Seydoux et regardons celui de Mia Hansen Love … Tous nos voeux de succès !

            21h 30. Projection en avant-première du dernier film en date de Mia Hansen-Løve, Un beau matin

            (« Sandra, jeune mère qui élève seule sa fille, rend souvent visite à son père malade, Georg. Alors qu’elle s’engage avec sa famille dans un parcours du combattant pour le faire soigner, Sandra fait la rencontre de Clément, un ami perdu de vue depuis longtemps[6]… »

            Le film s’inspire des rapports de Mia Hansen-Løve avec son père Ole -auteur des notes sur l’évolution de sa maladie censées être écrites par Pascal Greggory- atteint du syndrome de Benson.

Lien entre Tout est pardonné et Un beau matin, le second ayant fait ressortir des émotions ressenties au cours du premier.

Un joli moment : la fille de Sandra -elle est veuve- vient réveiller sa mère qui lui dit, Je ne suis pas seule. Alors, la tête de Melvil Poupaud -ni lui ni Léa Seydoux ne sont au mieux de leur forme d’acteur, je trouve- émerge des draps comme un diable jaillit de sa boîte. La gamine rit. C’est gagné)

pour clôturer la 63è édition des Ciné-Rencontres :

            La sueur en mille gouttes d’eau

Me dégouline dans le dos

C’est la faute à la canicule, canicule, canicule, canicule

Hou canicule canicule

            Mettons ce soir dans l’réservoir

            De l’essence et poussons

            A fond la climatisation

Rentrons à Montargis.

Ça ne changera pas d’ici

I f’ra trente-huit degrés aussi

Y’aura toujours la canicule, canicule, canicule, canicule

Hou canicule canicule.

L’année prochain’ nous reviendrons

Car aller ailleurs à quoi bon

Ce s’ra encor’ la canicule, canicule, canicule, canicule

Hou partout  la canicule.


[1] Brochure des Ciné-Rencontres.
[2] Brochure des Ciné-Rencontres.
[3] https://vodkaster.telerama.fr/films/un-amour-de-jeunesse/674091
[4] Brochure des Ciné-Rencontres
[6] https://filmsdulosange.com/film/un-beau-matin/

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