Demain

UN FILM A VOIR POUR REFLECHIR ET DEBATTRE 

Conseillée par plusieurs copines je suis allée voir le documentaire “ Demain”.

Réalisé par l’actrice Mélanie Laurent et Cyril Dion, le film de deux heures passe très vite et emporte souvent l’adhésion tout en soulevant plein de questions.

Qui est Cyril Dion ? il a dirigé pendant 7 ans une ONG ( co-fondée avec P. Rabhi ).
L’idée de départ est que plutôt de dénoncer les catastrophes successives en économie ou écologie, les gens ont besoin d’imaginer le futur, de le rêver pour le mettre en oeuvre.

Et pour eux le cinéma était le meilleur vecteur . C.Dion s’est appuyé sur son expérience, puisque en 2010, il a participé au film de Coline Serreau “ Solutions locales pour un désordre global”. C’est après qu’il a commencé à écrire le film.

Mélanie Laurent est surtout connue comme actrice moins comme militante auprès de diverses ONG; telles “ La fondation Danièle Mitterrand” et “ Greenpeace”.

Elle a notamment participé à de nombreuses actions contre la surpêche.

L’Histoire du film

Quatre trentenaires partent à travers le monde en quête de solutions capables de sauver leurs enfants et la nouvelle génération ( y a du boulot !!).

On nous montre des expériences vues dans l’agriculture, l’énergie, l’habitat, l’économie, la démocratie et l’éducation, réalisées dans 9 pays du monde, en Europe mais aussi en Inde, aux Etats-unis et en Islande.

Le film est divisé en quatre chapitres :

1/ se nourrir

2/ la transition énergétique

3/ les monnaies libres et l’économie

4/ éduquer

Tout un programme, qui passe comme une lettre à la poste et qui fait que l’on se sent mieux après.

Françoise F.

3 réflexions au sujet de « Demain »

  1. Merci Françoise, cette fois, je n’ai pas remis à « demain ». Jusqu’à son César 2016 du meilleur documentaire, ce film devait son succès au bouche à oreille, il dépassait alors les 700 OOO entrées. A Montargis, un mardi à 18 heures, il remplit encore plus de la moitié de la salle 5 de l’Alticiné. C’est ce même public qui applaudit dans la salle et porte le film. On peut être dubitatif ou adhérer à ses thèses. Toutes les conditions du débat sont donc là.
    Elie, un petit garçon de 10 ans nous accompagnait, je lui laisse le dernier mot : « c’est bien, mais vous êtes des vieux dans la salle, et les enfants jouent avec leur portable ».

  2. Conseillé par une copine et un copain « cramés » je suis allé voir ce film et je n’ai pas été déçu.

    La partie scientifique (au début du film) concernant le changement climatique est très peu développée. Je m’y attendais un peu, les discussions scientifiques sont barbantes (pour les autres), ce n’est pas très cinégénique, pas de possibilité de faire de belles images et évidemment le spectateur moyen (les autres) ne comprendrait rien.

    Passons aux images.

    Les réalisateurs ont eu raison de choisir San Francisco, la baie et le pont sont magnifiques, le tas de compost et la quantité de papier trié sont impressionnants : on comprend que le reportage ne se soit pas dirigé vers la déchetterie d’Amilly et le centre de tri de Pannes et encore moins vers La Selle Sur le Bied…. (tient, on pourrait suggérer au président du Smirtom de produire un petit documentaire…).
    Le développement du maraichage à Détroit est réellement une information intéressante car il semble que là les habitants se soient mobilisés pour apporter un début de solution à la crise terrible que connait cette ville (semblable à ce qui est dit dans le film «Cleveland contre Wallstreet »). Ce qui peut apparaitre peut-être comme une solution originale là-bas est quelque chose de très banal ici dans de nombreuses villes et en particulier dans notre agglomération (un petit documentaire serait le bienvenu mais serait peut-être moins « sexy ») il y a des centaines de jardins potagers, des centaines d’arbres fruitiers derrière le pavillon ou quelques centaines de mètres plus loin.

    Une question : les voitures des français ont parcouru 725 milliards de kms en 2013 (c’est surtout les autres) soit au bas mot 100 millions de tonnes de CO2, combien d’arbres faudrait-il planter (et sur combien d’hectares) pour avoir la conscience tranquille ?
    Et c’est pour quand le vélo ?

  3. Pour tous ceux qui ont été convaincu par ce documentaire et ceux qui ne l’ont pas été, il est possible de lire la critique de Herodote.net : Demain ! une utopie séduisante et illusoire.
    D’accord, cet article n’a pas l’ironie discrète d’Henri, mais il remet des choses à plat, fait des observations convaincantes, pose de bonnes questions…Ce qui n’invalide pas demain, mais lui donne son contexte d’aujourd’hui.

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